La Galerie

Simplement pour poster des tableaux que l'on trouve jolis (ou pas), avec au moins les informations de base.





On commence avec Le Baiser d'Hayez
Description wiki de l'artiste : "Francesco Hayez (10 février 1791, Venise – 21 décembre 1882, Milan) a été l'artiste principal du romantisme du milieu du XIXe siècle à Milan, reconnu pour ses grands tableaux historiques, ses allégories politiques et ses portraits.", et justement, Le Baiser, peint en 1859 est en fait une allégorie de l'emprise de la France sur l'Italie, qui l'embrasse pour mieux assoir sa domination.

Merci Puppet d'ouvrir ce topic intéressant.

J'enchaîne donc avec le très célèbre David, de Michel Angelo.

Description de Wikipédia : Le David est un chef-d'œuvre de la sculpture de la Renaissance, réalisé par Michel-Ange entre 1501 et 1504, Il mesure 4,34 mètres de hauteur (5,14 mètres avec le socle) et il est tiré d'un bloc de marbre blanc de Carrare, laissé à l'abandon après l'échec d'autres sculpteurs. Michel-Ange a su tirer parti de l'étroitesse du bloc de marbre et contourner un de ses défauts (une brèche dans laquelle il a creusé l'espace entre le bras droit et le torse). Michel-Ange a représenté David, une fronde à la main, juste avant son combat contre Goliath. Initialement placé devant le palazzo Vecchio, l'original est, depuis 1873, exposé dans la Galleria dell'Accademia de Florence.



Comme je l'ai déjà vu dans la réalité, voici mon avis personnel :

C'est une statue magnifique, la plus impressionnante que j'ai jamais vue et je crois que je la classerais comme ma statue préférée. On ne mesure pas l'étendue de l'effort pour parvenu à ce résultat... De plus, sa hauteur semble donner un peu de la puissance à la statue.
De plus... quand je l'ai vu...j'ai été surpris de sa perfection ! On voit très très bien les veines par exemple ! (Ici la main...mais ça vaut pour partout : jambes, bras, pieds...)...



Le regard...

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Aujourd'hui, elle (l'originale, ceux en photos) se trouve à la Galerie de l'Académie (Galleria dell'Accademia) de Florence (Italie)

Bon je vais poster un tableau ultra connu mais je l'aime vraiment bien... En fait, c'est surtout que j'aime énormément Picasso

Voici donc : Guernica


Description d'un site internet (Oui, parce que sur ce coup, Wiki n'a pas géré...)

Oeuvre de dénonciation et de protestation contre le bombardement de la ville basque Guernica (qui a donné son nom au tableau), Guernica est une lutte révolutionnaire par la peinture, le manifeste politique de Picasso et l’emblème de la participation du peintre aux drames de son temps : la violence, la barbarie et la guerre. Pablo Picasso rejoint en ce sens Francisco Goya, devenu lui aussi témoin engagé des évènements de son époque (violences et répressions lors de la guerre de 1808).
Picasso utilise à ces fins une peinture aux formes dramatiques, aux contrastes violents et aux couleurs peu nombreuses (du gris-noir barré de jaune et blanc). Cette absence de couleur évoque la mort, à la fois la mort des victimes et la mort de la civilisation.
Picasso se sert aussi de symboles empruntés à la mythologie espagnole, le taureau et le cheval ; le taureau c’est la brutalité et le cheval c’est le peuple. Dans la période qui suit les années vingt, Picasso exécute déjà des œuvres tourmentées de corrida qui préfiguraient Guernica et en 1935, dans une eau-forte, la « Minotauromachie », il exécute une représentation, aux formes torturées, du Minotaure, annonçant une tension qui se terminera deux ans plus tard dans Guernica.

Pêcheurs en Mer de William Turner (1796)

Description wiki de Turner (enfin, un bout) :Joseph Mallord William Turner est un peintre, aquarelliste et graveur britannique, né le 23 avril 1775 à Londres et mort le 19 décembre 1851 à Chelsea. Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui fera considérer celui que l'on surnomme le « peintre de la lumière » comme un précurseur de l'impressionnisme, avec son contemporain John Constable.

Gala regardant la mer Méditerranée qui à vingt mètres se transforme en portrait d'Abraham Lincoln

Quel long titre pour un tableau ! ^^



Pas trouvé de description sur le net.

En tout cas, c'est une œuvre peinte par Salvador Dalí, un artiste plutôt extravagant...
A la première approche, on remarque une femme qui est au bord d'une fenêtre, regardant au loin la mer... Mais quand on s'éloigne, on remarque...Abraham Lincoln ! Si si... Essayez, éloignez vous de l'écran d'au moins 2 à 3 mètres.

On peut l'admirer dans le musée Salvador Dalí à Figueres, pas trop loin de Barcelone, où sont exposés beaucoup beaucoup d'autres œuvres de Dalí et que j'ai eu de la chance de l'avoir visité mais c'est vrai, on aime...ou on aime pas son style.

Autoportrait, de Vincent Van Gogh.

Wikipédia a écrit:Vincent Willem van Gogh (né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert aux Pays-Bas - mort le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise en France) est un peintre et dessinateur néerlandais.

Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par l'impressionnisme, le divisionnisme et le pointillisme, annonce le fauvisme et l'expressionnisme. Ce hollandais, qui préfère signer seulement « Vincent » sur ses peintures, est aujourd'hui un des peintres les plus connus du monde entier.

J'ai toujours du mal à exprimer ce que je ressens mais, là, je vais essayer quand-même.
J'aime les couleurs de ce tableau, elles sont douces et apaisantes.
J'aime aussi les mouvements qui constituent l'arrière-plan : c'est indistinct, brumeux, on ne sait pas trop ce que c'est... mais il y a une impression de mouvement et d'irréel (qui contraste d'ailleurs avec l'aspect plus net et réel du visage). En réfléchissant à mes explications, à l'instant, j'ai trouvé que cela faisait un peu penser aux traits laissés par le passage du râteau dans un jardin japonais...

En cours, je travaille notamment sur les relations entre les princes italiens des XVè-XVIè siècles et les arts. Je vous présente donc Federico da Montefeltro, duc de Ferrare, et sa femme Battista Sforza, originaire de la famille ducale de Milan. Condottière (c'est-à-dire homme de guerre) à l'origine, Federico a su se convertir en homme de lettres, s'intéresser aux arts et aux artistes, se créer une cour et développer ce que l'on appellera plus tard "l'esprit de la Renaissance".
Ce portrait est réalisé par Piero della Francesca, un grand peintre de l'époque, et je l'aime particulièrement (comme j'aime l'ironie) car j'adore voir ces deux portraits qui ne laisseraient pas à penser que voici deux des personnages les plus cultivés et éclairés de leur temps !



Nota bene : vous ne trouverez Federico da Montefletro représenté que de profil, et toujours le profil gauche. En effet, homme de guerre qu'il était, il avait en réalité le nez cassé, il était borgne, et avait la partie droite du visage à peu près paralysée. Et il faisait attention à le dissimuler par la postérité (mais il semble qu'il ait échoué, pauvre Federico !)

Le fameux tableau qui avait disparu du British Museum !

Pour ma part, j'ai eu l'occasion dernièrement de faire un petit tour au musée des Beaux-arts de Lyon. Je n'y allais que pour une expo, donc je suis passé vraiment rapidement dans les salles, mais en m’attardant par hasard dans celle consacrée à la 2e partie du 19e, je me suis arrêté devent plusieurs tableaux qui m'ont plus au point d'en noter la référence. Comme je viens de retrouver ça, et de voir ce topic je vous en fait partager quelques uns ici ! (Je ne sais pas si ces peintures sont belles en soi, mais je suis tombé en arrêt devant chacune d'elles, parmi toutes les autres qui étaient exposées là... )


Temps gris, marais de la Burbanche (1868) Par Adolphe Appian (1818-1898), peintre lyonnais.
Désolé pour la qualité de l'image, je pense que le mieux c'est d'aller le voir en vrai (comme les autres, d'ailleurs. ) Sinon, je ne sais pas ce qui m'a arrêté dans ce tableau, sans doute le réalisme et la finesse du coup de pinceau, ainsi que la scène elle-même tout simplement. L'eau, les arbres, les rochers, les hérons, les nuages gris... Bref, j'aime bien.


La Remise des chevreuils en hiver, 1866, huile sur toile, (54 x 72,5), Par Gustave Courbet.

Wikipedia a écrit:Gustave Courbet est né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon (Doubs), et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse. Peintre français, chef de file du courant réaliste. Son réalisme fait scandale. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il est l'un des élus de la Commune de 1871 accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme. Il est condamné à la faire relever à ses propres frais. Libéré de prison, il se réfugie en Suisse.

Là aussi, si l'on écarte une éventuelle réminiscence inconsciente à Bambi, ce que j'ai sans doute apprécié est le côté "réaliste", la composition, l’exécution, la nature, les chevreuils (j'aime bien les chevreuils, tout comme les hérons d'ailleurs -et les grillons, mais je ne m'attarderai pas sur ce dernier élément. )...

En cherchant quelques éléments d'information sur ce tableau sur internet, j'en ai trouvé un autre du même style qui n'est pas mal non plus, mais cela m'a aussi permis d'en découvrir un peu plus sur Courbet, au delà de ses oeuvres les plus connues, comme l'origine du monde, ou son auto-portrait "desespéré"... Il a beaucoup peint sur la nature, que ce soit les paysages de sa région, les côtes normandes ou des scènes de chasse...


Troisième et dernier tableau que je vais poster ici pour l'instant :
CLIC
Une noce chez le photographe, 1879, Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929)
(vue la taille de l'image, je n'aurais pu la mettre directement, mais la résolution est très bonne.
Encore un tableau qui a priori n'a rien d'exceptionnel, mais qui m'a aussi tenu en arrêt. J'ai été fasciné par le réalisme de la scène, malgré la mise en scène très marquée des différents personnages. L'enfant qui boude et qui n'en a rien à faire, l'autre petite fille qui regarde attentivement le photographe, le grand père assis, la mère qui ajuste la robe, les autres de la famille qui rigolent, et tout les autres petits détails très réalistes... On a vraiment l'impression d'y être, d'avoir un aperçu tout à fait saisissant de l'époque, d'une tranche de vie de cette fin de 19e...

Voilà ! N'allez pas croire que je n'aime que les tableaux très figuratifs et réalistes, mais je suis malgré tout effectivement assez fasciné par la faculté de l'artiste à reproduire le vrai. J'aime aussi beaucoup les paysages, la nature (plus que les natures mortes ), et aussi les tableaux où il y a plein de petites choses à regarder, à la manière d'un "où est Charlie".

Babar a écrit:

Temps gris, marais de la Burbanche (1868) Par Adolphe Appian (1818-1898), peintre lyonnais.
Désolé pour la qualité de l'image, je pense que le mieux c'est d'aller le voir en vrai (comme les autres, d'ailleurs. ) Sinon, je ne sais pas ce qui m'a arrêté dans ce tableau, sans doute le réalisme et la finesse du coup de pinceau, ainsi que la scène elle-même tout simplement. L'eau, les arbres, les rochers, les hérons, les nuages gris... Bref, j'aime bien.

Les tons de vert sont vraiment très beaux ! Et le ciel gris rehausse la chose.
En contemplant ce tableau avec tant de réalisme, j'ai l'impression de voir une photographie, une scène figée dans le temps, les hérons capturés par le pinceau.

Sinon, je n'ai rien à poster pour l'instant mais je voudrais revenir sur le tableau de Turner posté un peu plus haut par Pupp's qui est absolument magnifique ! Malgré des couleurs sombres, il ressort de ce tableau une luminosité, une lumière extra ! En tout cas, il porte bien son surnom de "peintre de la lumière" ^^